Depuis quelques années, est apparu sur le marché un nombre croissant de systèmes météorologiques compacts dans lequel plusieurs capteurs sont réunis.

L’objectif de cet article est de fournir une analyse objective des avantages et inconvénients de ces systèmes par rapport aux stations régulières avec des capteurs à différentes hauteurs.

La troposphère est la couche de l’atmosphère où nous vivons. La science atmosphérique a montré que le mouvement de l’air y est totalement turbulent.
De plus, près du niveau de la terre, nous avons plus de turbulences. Ce constat va s’agrandir du fait de la topographie et des constructions humaines.
Cela n’implique pas une impossibilité de mesure. Mais, la validité de la mesure sera limitée à un volume proportionnel à la turbulence. Pour les réseaux climatologiques gérés par les services météorologiques, la vitesse et la direction du vent doivent être mesurées à 10 m de haut dans une zone exempte d’obstacle.
A l’inverse, les pompiers en cas d’urgence chimique devront mettre leurs véhicules d’intervention «matières dangereuses» dos au vent pour atteindre le lieu de l’accident dans les zones à topographie imprévisible.

Dans l’utilisation de tout système météorologique compact ou standard, l’alignement de la girouette au nord est obligatoire. Pour une utilisation portable ou d’urgence un déploiement rapide est nécessaire. Le règlement de travail est devenu de plus en plus stricte concernant les interventions en hauteur. L’ajout d’un système électronique pour tous les types de systèmes permet un auto-alignement vers le nord.

Il est reconnu et validé par tous les utilisateurs de matériel météorologique qu’un abris robuste est indispensable pour effectuer des mesures précises de la température de l’air et de l’humidité relative.

Tout système compact comporte un boîtier intégrant le circuit imprimé de traitement du signal. Cette coque sera proche de l’abri et aura un effet thermique proportionnel à sa taille . Cela signifie que la mesure devra supporter un biais que nous ne retrouvons pas avec un abri isolé.

Parlons maintenant de la mesure des précipitations. C’est la quantité de pluie atteignant le sol. Plusieurs études ont montré que cette mesure doit être effectuée très proche de la terre. Les dispositifs disdrométriques fixés dans certains systèmes compacts, déployés à hauteur de 10 mètres fournira seulement une évaluation des précipitations et non pas une mesure précise. Par ailleurs, une autre question devrait être examinée.
Ce dispositif est basé sur le bruit créé par une goutte d’eau pour atteindre une surface. Le bruit créé par la chute sera proportionnel à sa gravité et l’énergie induite par le vent. Un mètre au-dessus du sol, l’énergie éolienne pourrait être négligée, mais à 10 mètres, le problème est bien différent.

En conclusion , nous vous recommandons de définir avec précision vos besoins en termes de mesures. Cela signifie que vous avez non seulement à gérer vos gammes de mesures mais également les différents paramètres liés aux effets de l’environnement.
Afin d’être pragmatique, la question économique du coût de l’infrastructure pour vous adapter et gérer le projet sera une question clé.