L es capteurs météorologiques utilisant des phénomènes électriques sont apparus durant la première moitié du 20 ème siècle. L’objectif n’était pas seulement d’afficher les données, mais de pouvoir les enregistrer sur une période significative. Dans ce cas, on utilisait un enregistreur potentiométrique.
A la fin de la 2 nde guerre mondiale, avec l’apparition des matériaux semi-conducteurs, les systèmes avec des processeurs embarqués à plusieurs entrées analogiques ont fait leur apparition : les centrales de traitement. La fonction de ces appareils était de pré traiter et d’archiver localement les informations provenant des capteurs analogiques.
Ces traitements embarqués permettraient de limiter la quantité de données afin de réduire le volume à transmettre via des modems RTC onéreux. Dans les années 1990, la possibilité de stocker 1,44 MB sur une simple disquette suscitait une certaine euphorie. Aujourd’hui, il est tout à fait normal de pouvoir stocker 16 GB ou plus sur une clef USB. La baisse constante des prix de la mémoire stockable a été une étape fondamentale pour ces technologies, tout comme l’a été l’augmentation des prix des capteurs intelligents. D’après John C. McCallum, en 1957, 1 MB de mémoire valait 411 041 792 USD. En 1990, le prix a chuté jusqu’à atteindre 106 USD/ MB. En 2015, le prix est descendu à 0,0037 USD/ MB.
Ces baisses de prix ont été accompagnées par un accroissement des vitesses d’écritures et de lecture ainsi que d’une réduction de la taille physique.

L’informatique est arrivée dans le monde de la mesure météorologique. De plus en plus de capteurs équipés de sorties numériques, font leur apparition sur le marché. Des interfaces analogiques numériques recevant des capteurs analogiques distants ont été développées et fournies aux utilisateurs.
Les interfaces 32400 et 32500 ont été fabriquées par R.M. Young dans ce but. La transmission de données numériques est possible entre les différents capteurs grâce à un câble : le bus numérique. Le mode interrogation permet à ce dernier de transmettre des données de différents instruments ou de différents jeux de capteurs et de les interroger séparément.

Une fois les valeurs transmises un traitement de données statistiques pourra être effectué afin de réduire la quantité d’informations brutes à stocker. Afin d’optimiser les coûts, la taille de la mémoire et la bande passante de transmission doivent être optimisées. Cependant, cette stratégie élimine la possibilité de retraiter les données instantanées et de les intégrer sur une plus courte période de temps afin de répondre à des questions liées aux problématiques qui n’avaient pas été anticipées.

Actuellement, le stockage de Terabytes est courant, et dans un futur proche, le Pétabyte le sera également. En termes de vitesse de transfert, 9 600 bauds n’est plus la norme. Les taux de transmission courants atteignent l’échelle des Megabytes par seconde, et même davantage grâce aux infrastructures de connexion Internet filaire ou non. Les données intégrées sur quelques secondes et parfois instantanément peuvent être archivées et extraites.

Cette nouvelle situation, permet de contrôler les données de stations en activité dans le monde. Avec un tel réseau, cela implique des risques potentiels de vols de données, ainsi que des conflits à propos de la propriété de ces dernières.

En conclusion, il est important de mentionner le fait que le premier modèle de cette nouvelle génération d’enregistreur de données est l’Atmos Box.